Ou quand l'expression « Adèle en a chié » prend tout son sens !
Une envie qui trottait dans nos petites têtes, un défi qu'on s'était lancé un peu en rigolant, mais qui est vite devenu un objectif pour apporter un petit grain de folie supplémentaire à ce fabuleux voyage !
Mais c'est une expérience qu'on voulait partager (on avait surtout les chocottes de le faire tout seul oui !), et qui d'autre que Marine et Guigui pour le tenter ?
Donc, sur les recommandations de Jérôme et Malo, on a désigné notre prochaine cible : le Huayna Potosi ! C'est un 6000m considéré comme « facile », ou en tout cas abordable pour des novices en alpinisme. Car oui, il y a 5h d'ascension sur glacier, c'est à dire utilisation de crampons et piolet !
Sur les conseils d'autres voyageurs, on a choisi l'agence « High Camp Lodge» ( http://www.highcamplodge.com ). On y a trouvé un super rapport qualité/prix : Du bon matériel et des guides chevronnés !
En parlant de matériel, ils nous ont fourni : Chaussures d'alpinisme, crampons, jambières, piolet
Mais aussi : gants, veste, salopette, veste et pantalon en polaire, cagoule...
Un bon équipement en somme, mais tout ça il faut le porter : ça vous charge un sac ! Surtout quand vous devez porter la moitié de l'équipement de madame car elle est malade...
On a opté pour l'option 3 jours / 2 nuits. On est 6 inscrits, et pour chaque binôme : un guide.
Voila pour l’organisation, maintenant c'est le départ !
Mais c'est une expérience qu'on voulait partager (on avait surtout les chocottes de le faire tout seul oui !), et qui d'autre que Marine et Guigui pour le tenter ?
Donc, sur les recommandations de Jérôme et Malo, on a désigné notre prochaine cible : le Huayna Potosi ! C'est un 6000m considéré comme « facile », ou en tout cas abordable pour des novices en alpinisme. Car oui, il y a 5h d'ascension sur glacier, c'est à dire utilisation de crampons et piolet !
Sur les conseils d'autres voyageurs, on a choisi l'agence « High Camp Lodge» ( http://www.highcamplodge.com ). On y a trouvé un super rapport qualité/prix : Du bon matériel et des guides chevronnés !
En parlant de matériel, ils nous ont fourni : Chaussures d'alpinisme, crampons, jambières, piolet
Mais aussi : gants, veste, salopette, veste et pantalon en polaire, cagoule...
Un bon équipement en somme, mais tout ça il faut le porter : ça vous charge un sac ! Surtout quand vous devez porter la moitié de l'équipement de madame car elle est malade...
On a opté pour l'option 3 jours / 2 nuits. On est 6 inscrits, et pour chaque binôme : un guide.
Voila pour l’organisation, maintenant c'est le départ !
Jour 1
05h00 : Départ. Comme souvent depuis qu'on est arrivé, un bloqueo nous a obligé à quitter La Paz à l'aube.
Après 2h de minibus, on arrive au camp de base, à 4800m d'altitude quand même ! C'est marrant de se dire que, finalement le Mont Blanc c'est pas si haut ;-) !
13h00 : Après avoir mangé un bon déjeuner (pollo con papas...), on prépare nos sacs et on suit nos guides qui nous conduisent vers le pied du glacier pour l'après midi entraînement. Ils nous apprennent à nous habiller (il faut mettre toutes les couches dans le bon ordre) et à chausser les crampons.
On a l'aire de poules qui viennent de trouver une brosse à dents avec nos crampons et piolets !
Pourtant ça a l'air tellement facile quand on voit les guides, on a l'impression qu'ils pourraient aller taper un foot sur la paroi ! Pour nous, c'est pas aussi gracieux...
La technique pour marcher avec cet équipement : le canard (très volatile cette description): avec les jambes écartées pour pas se marcher sur les crampons ! C'est pas forcément esthétique (ça fait vraiment vilain petit canard pour le coup) mais ça a le mérite d'être efficace !
On marche tranquillement sur du plat, puis du moins plat, et puis du bien raide ! C'est fou comme ça accroche ces picots ! Et on est bien content d'avoir un piolet pour faire troisième point d'équilibre ! Faut juste pas se l'enfoncer dans le pied...
Et pour finir en rigolant : escalade d'un mur de glace ! Mais là c'est juste pour le fun car ce n'est pas prévu au programme de l'ascension. Enfin on espère...
17h00 : Retour au campement de base pour une ptite sieste, un dîner et un dodo à 4800m ! Heureusement qu'on a des boules quies parce que ça ronfle sévère !
Après 2h de minibus, on arrive au camp de base, à 4800m d'altitude quand même ! C'est marrant de se dire que, finalement le Mont Blanc c'est pas si haut ;-) !
13h00 : Après avoir mangé un bon déjeuner (pollo con papas...), on prépare nos sacs et on suit nos guides qui nous conduisent vers le pied du glacier pour l'après midi entraînement. Ils nous apprennent à nous habiller (il faut mettre toutes les couches dans le bon ordre) et à chausser les crampons.
On a l'aire de poules qui viennent de trouver une brosse à dents avec nos crampons et piolets !
Pourtant ça a l'air tellement facile quand on voit les guides, on a l'impression qu'ils pourraient aller taper un foot sur la paroi ! Pour nous, c'est pas aussi gracieux...
La technique pour marcher avec cet équipement : le canard (très volatile cette description): avec les jambes écartées pour pas se marcher sur les crampons ! C'est pas forcément esthétique (ça fait vraiment vilain petit canard pour le coup) mais ça a le mérite d'être efficace !
On marche tranquillement sur du plat, puis du moins plat, et puis du bien raide ! C'est fou comme ça accroche ces picots ! Et on est bien content d'avoir un piolet pour faire troisième point d'équilibre ! Faut juste pas se l'enfoncer dans le pied...
Et pour finir en rigolant : escalade d'un mur de glace ! Mais là c'est juste pour le fun car ce n'est pas prévu au programme de l'ascension. Enfin on espère...
17h00 : Retour au campement de base pour une ptite sieste, un dîner et un dodo à 4800m ! Heureusement qu'on a des boules quies parce que ça ronfle sévère !
Jour 2
08h00 : Réveil. Après une nuit assez...sonore, on prend un ptit dej, on repart pour une sieste, nouveau déjeuner et on s'équipe pour rejoindre « el campo alto » à 5130m d'altitude.
12h00 : Départ. Malgré l'altitude c'est censé être une formalité car 2h de rando sur sentier. Mais c'est là que tout se complique pour Adèle : à peine 5mn de marche que son estomac, qui montrait quelques mauvais signes depuis le matin, se réveil et demande à voir la sortie... Première pause toilette donc, on reste avec notre guide pendant que le reste continue à progresser. Dix minutes plus tard : rebelote ! Je vous raconte pas la tête d'Adèle. SI je vous raconte : on dirait qu'elle a enfilé un masque de sorcière pour Halloween tellement les traits de son visage sont triturés ! La tête d'Eloy, notre guide, n'est pas mal non plus : il se demande se qu'on est venu faire dans cette galère et nous demande si on se sent réellement capable de monter. Adèle prend son courage (et son pantalon) à deux mains et on continue.
14h30 : Arrivée au High camp. Doucement mais sûrement, on arrive au dernier campement, avec 30 bonnes minutes de retard sur nos compagnons.
Le programme à partir de là ? Petite visite des alentours pour ceux qui veulent, mais surtout repas et repos car dodo à 17h00 pour un levé à 00h00 et un départ pour le « big push » à 01h00 tapante pour 6 heures d'ascension !
Pour tout le monde, c'est tisane à volonté ! Et de préférence camomille pour se reposer et maté de coca au petit déj pour lutter contre le mal de l'altitude et se réveiller. Adèle, dont le ventre fait toujours des siennes a droit à un traitement de faveur: le guide a recueilli une plante spéciale sur le chemin et en fait une infusion qu'elle avale plus qu'elle déguste. Une autre française lui propose ses médicaments.
Pendant qu'elle se repose j'en profite pour prendre un peu de hauteur et photographier notre objectif de demain qui joue à cache-cache avec les nuages. Mais le coucher de soleil vaut son pesant de cacahuètes!
16h00 : dîner. On nous conseille de ne pas trop manger à cause de l'altitude (le processus de digestion consomme de l'oxygène et de l'énergie) mais c'est plus fort que moi : j'ai une espèce de fringale !
17h00 : Dodo. Pas facile de s'endormir vu l'heure, et puis il y a un peu de stress qui, lui aussi, monte.
22h00 : Je savais que j'aurais pas du boire autant de tisane... ya plus qu'à sortir du duvet, enfiler la salopette et la veste car dehors ça meule ! Et oui, à plus de 5000m d'altitude les nuits sont froides !
12h00 : Départ. Malgré l'altitude c'est censé être une formalité car 2h de rando sur sentier. Mais c'est là que tout se complique pour Adèle : à peine 5mn de marche que son estomac, qui montrait quelques mauvais signes depuis le matin, se réveil et demande à voir la sortie... Première pause toilette donc, on reste avec notre guide pendant que le reste continue à progresser. Dix minutes plus tard : rebelote ! Je vous raconte pas la tête d'Adèle. SI je vous raconte : on dirait qu'elle a enfilé un masque de sorcière pour Halloween tellement les traits de son visage sont triturés ! La tête d'Eloy, notre guide, n'est pas mal non plus : il se demande se qu'on est venu faire dans cette galère et nous demande si on se sent réellement capable de monter. Adèle prend son courage (et son pantalon) à deux mains et on continue.
14h30 : Arrivée au High camp. Doucement mais sûrement, on arrive au dernier campement, avec 30 bonnes minutes de retard sur nos compagnons.
Le programme à partir de là ? Petite visite des alentours pour ceux qui veulent, mais surtout repas et repos car dodo à 17h00 pour un levé à 00h00 et un départ pour le « big push » à 01h00 tapante pour 6 heures d'ascension !
Pour tout le monde, c'est tisane à volonté ! Et de préférence camomille pour se reposer et maté de coca au petit déj pour lutter contre le mal de l'altitude et se réveiller. Adèle, dont le ventre fait toujours des siennes a droit à un traitement de faveur: le guide a recueilli une plante spéciale sur le chemin et en fait une infusion qu'elle avale plus qu'elle déguste. Une autre française lui propose ses médicaments.
Pendant qu'elle se repose j'en profite pour prendre un peu de hauteur et photographier notre objectif de demain qui joue à cache-cache avec les nuages. Mais le coucher de soleil vaut son pesant de cacahuètes!
16h00 : dîner. On nous conseille de ne pas trop manger à cause de l'altitude (le processus de digestion consomme de l'oxygène et de l'énergie) mais c'est plus fort que moi : j'ai une espèce de fringale !
17h00 : Dodo. Pas facile de s'endormir vu l'heure, et puis il y a un peu de stress qui, lui aussi, monte.
22h00 : Je savais que j'aurais pas du boire autant de tisane... ya plus qu'à sortir du duvet, enfiler la salopette et la veste car dehors ça meule ! Et oui, à plus de 5000m d'altitude les nuits sont froides !
Jour 3
00h00 : Réveil. La nuit a été compliquée mais on sent l'excitation monter pour tout le monde. Petit déj au maté de coca (pareil : je mange comme 4, comme si c'était le dernier ptit dej de ma vie!) et on s'équipe !
Adèle va moyennement bien, mais ça pourrait être pire : la fille qui l'a dépannée en médoc la veille est au bord du gouffre : elle a été malade toute la nuit et c'est pas fini... Elle tentera quand même l'ascension mais devra s'arrêter à 5800m à bout de force. Ce sera son deuxième échec à ce sommet...
01h00 : Top départ ! Chaque binôme est encordé à son guide. A la frontale, on ouvre la voie avec Adèle. Tout se déroule tranquillement la première heure sur les cailloux même si les chaussures d'alpinismes sont un peu raides. On arrive au début du glacier et on chausse crampons, piolets, casques: la ça devient sérieux. Le guide est devant, Adèle au milieu et moi derrière. Beaucoup de concentration dans les rangs. Tout le monde se donne rendez-vous là haut dans 5h.
On est gâté par la météo : le ciel est constellé d'étoiles, il n'y a pas de vent.
On a l'impression d'être dans un autre monde : des petits points de lumière avancent en file indienne, au ralenti, sur cette surface blanche. On aperçoit au loin les lumières de La Paz.
Mais le ventre d'Adèle recommence à faire des siennes : elle a de vilaines crampes d'estomac... On s'arrête déjà pour une pause. Et elle angoisse un peu car la c'est pas évident d'aller au petit coin : nulle part ou se cacher et en plus on est équipé avec harnais et combi...
Après deux autres arrêts et alors qu'on commence à prendre un peu de retard sur nos camarades (dont Marinne et Guillaume, très en forme), le guide lance un ultimatum à Adèle. Pas pour lui faire peur mais pour lui expliquer les différents cas de figures qui se présentent :
Et elle choisit finalement de continuer la petite! A partir de ce moment là elle sort un mental d'acier, bien trempé ! Au prix d'une volonté de fer, en plus de serrer les dents elle serre les fesses et continue la monté !
Au passage on dépose un couple d'allemands à l'agonie : à chaque pas le gars pose un genoux à terre... En comparaison je trouve qu'Adèle pète la forme ! Malheureusement pour eux ils n'atteindront pas le sommet (ils étaient parti sur 2 jours: manque d'acclimatation).
« La nuit, tous les chats sont gris ! » Et ben ça marche aussi avec les crevasses ! On ne se rend pas vraiment compte des obstacles. Il y a quelques passages délicats :
07h00 : Dernière pause à 100m de l'arrivé : on tient le bon bout ! Et puis voilà : on est au sommet du Huayna Potosi ! On croise et on félicite Marinou et Guigui qui nous laissent leur place. Le soleil est déjà en train de se lever, la vue est... waouh ! C'est une sensation incroyable : on a l'impression de surplomber le monde ! On est à un peu plus de 6000m d’altitude, l'ombre du Huayna Potosi se dessine presque jusqu'à l'horizon sur l'altiplano derrière nous. On voit le lac Titi-caca au loin... Quelle récompense ; On en avait le souffle coupé! Ou était-ce à cause de l'altitude ?
Le sommet est sur une arrête en devers : il vaut mieux faire attention à ne pas tomber. Et moi qui ai le vertige j'étais tellement zen ! Aucune peur, comme drogué. Je ne sais pas si c'était du à l'altitude. Le guide m'a quand même fait m’asseoir, au cas ou...
07h15 : Quelques photos et puis s'en va. On serait bien resté plus longtemps mais il y a du monde derrière nous qui aimerait aussi profiter de ce moment.
Je passe devant et le guide derrière. Je me sens pousser des ailes. Le guide me fait ralentir, on rejoint nos deux comparses et on fini les 3h de descente ensemble, sous un radieux soleil !
10h00 : Retour au Campo Alto. Adèle va se déshabiller aux toilettes et craint le pire : avoir repeint l'intérieur de sa combi... Mais il n'en est rien ! Deuxième victoire pour elle !
On s'enfile une petite soupe, on refait nos sacs et on redescend vers le camps de base. Le chemin n'est pas dur (c'est le même que la veille), mais on a plus de 9h de marche dans les jambes, et on fait bien attention à ne pas se blesser maintenant.
12h00 : ça y est, on est arrivé au camps de base ! En dernier repas et puis s'en va ! Deux heures de ronflette dans le van et on est de retour à La Paz; exténués mais ravis!
Adèle va moyennement bien, mais ça pourrait être pire : la fille qui l'a dépannée en médoc la veille est au bord du gouffre : elle a été malade toute la nuit et c'est pas fini... Elle tentera quand même l'ascension mais devra s'arrêter à 5800m à bout de force. Ce sera son deuxième échec à ce sommet...
01h00 : Top départ ! Chaque binôme est encordé à son guide. A la frontale, on ouvre la voie avec Adèle. Tout se déroule tranquillement la première heure sur les cailloux même si les chaussures d'alpinismes sont un peu raides. On arrive au début du glacier et on chausse crampons, piolets, casques: la ça devient sérieux. Le guide est devant, Adèle au milieu et moi derrière. Beaucoup de concentration dans les rangs. Tout le monde se donne rendez-vous là haut dans 5h.
On est gâté par la météo : le ciel est constellé d'étoiles, il n'y a pas de vent.
On a l'impression d'être dans un autre monde : des petits points de lumière avancent en file indienne, au ralenti, sur cette surface blanche. On aperçoit au loin les lumières de La Paz.
Mais le ventre d'Adèle recommence à faire des siennes : elle a de vilaines crampes d'estomac... On s'arrête déjà pour une pause. Et elle angoisse un peu car la c'est pas évident d'aller au petit coin : nulle part ou se cacher et en plus on est équipé avec harnais et combi...
Après deux autres arrêts et alors qu'on commence à prendre un peu de retard sur nos camarades (dont Marinne et Guillaume, très en forme), le guide lance un ultimatum à Adèle. Pas pour lui faire peur mais pour lui expliquer les différents cas de figures qui se présentent :
- Elle décide de s'arrêter maintenant : le guide me raccroche au groupe de devant et il redescend ensuite avec elle
- Elle décide de continuer : si tout va bien on arrive au sommet. Si ça ne va pas on doit faire demi-tour tous les trois...
Et elle choisit finalement de continuer la petite! A partir de ce moment là elle sort un mental d'acier, bien trempé ! Au prix d'une volonté de fer, en plus de serrer les dents elle serre les fesses et continue la monté !
Au passage on dépose un couple d'allemands à l'agonie : à chaque pas le gars pose un genoux à terre... En comparaison je trouve qu'Adèle pète la forme ! Malheureusement pour eux ils n'atteindront pas le sommet (ils étaient parti sur 2 jours: manque d'acclimatation).
« La nuit, tous les chats sont gris ! » Et ben ça marche aussi avec les crevasses ! On ne se rend pas vraiment compte des obstacles. Il y a quelques passages délicats :
- Un escalier de glace
- Une partie rocheuse et pentue au milieu du glacier
- Le dernier raidillon vers le sommet avec un beau dévers
07h00 : Dernière pause à 100m de l'arrivé : on tient le bon bout ! Et puis voilà : on est au sommet du Huayna Potosi ! On croise et on félicite Marinou et Guigui qui nous laissent leur place. Le soleil est déjà en train de se lever, la vue est... waouh ! C'est une sensation incroyable : on a l'impression de surplomber le monde ! On est à un peu plus de 6000m d’altitude, l'ombre du Huayna Potosi se dessine presque jusqu'à l'horizon sur l'altiplano derrière nous. On voit le lac Titi-caca au loin... Quelle récompense ; On en avait le souffle coupé! Ou était-ce à cause de l'altitude ?
Le sommet est sur une arrête en devers : il vaut mieux faire attention à ne pas tomber. Et moi qui ai le vertige j'étais tellement zen ! Aucune peur, comme drogué. Je ne sais pas si c'était du à l'altitude. Le guide m'a quand même fait m’asseoir, au cas ou...
07h15 : Quelques photos et puis s'en va. On serait bien resté plus longtemps mais il y a du monde derrière nous qui aimerait aussi profiter de ce moment.
Je passe devant et le guide derrière. Je me sens pousser des ailes. Le guide me fait ralentir, on rejoint nos deux comparses et on fini les 3h de descente ensemble, sous un radieux soleil !
10h00 : Retour au Campo Alto. Adèle va se déshabiller aux toilettes et craint le pire : avoir repeint l'intérieur de sa combi... Mais il n'en est rien ! Deuxième victoire pour elle !
On s'enfile une petite soupe, on refait nos sacs et on redescend vers le camps de base. Le chemin n'est pas dur (c'est le même que la veille), mais on a plus de 9h de marche dans les jambes, et on fait bien attention à ne pas se blesser maintenant.
12h00 : ça y est, on est arrivé au camps de base ! En dernier repas et puis s'en va ! Deux heures de ronflette dans le van et on est de retour à La Paz; exténués mais ravis!
Quelle aventure ! Je m'attendais à plus dur. Ce n'est pas pour me jeter des fleurs mais finalement le chemin est bien tracé, il n'y a pas beaucoup de parties délicates et notre acclimatation était top !
Et encore chapeau à Adèle ! Elle a fait preuve d'une sacrée volonté et elle a mérité toute notre admiration ! C'est bien une Brants! Et aussi une Lamberton!
Quel plat pour célébrer au mieux une ascension réussie ? Une raclette ! Et oui, on a trouvé un ptit resto suisse qui propose quelques délices hyper-caloriques mais aux combien bons pour le moral ! Une raclette donc, avec un super fromage, mais sans charcuterie... On ne peut pas tout avoir !!!
Et comme cadeau pour marquer le coup ? On a dessiné sur ordi un logo qu'on a fait brodé dans une boutique et hop : cousu sur la polaire pour se la pêter ! Vu le nombre de personnes qui nous ont demandé où on l'avait trouvé on se demande comment ça se fait qu'il n'était pas en vente en ville. Quoi que, vous trouverez peut-être le notre à la vente dans les rues de La Paz !
Pour l'anecdote: sur notre groupe de 6 personnes nous avons tous réussi l'ascension! Nous avons rencontré à La Paz un groupe de 12 personnes qui l'ont tenté quelques jours après: seulement 2 ont atteint le sommet... Pas si facile que ça au final!
Et encore chapeau à Adèle ! Elle a fait preuve d'une sacrée volonté et elle a mérité toute notre admiration ! C'est bien une Brants! Et aussi une Lamberton!
Quel plat pour célébrer au mieux une ascension réussie ? Une raclette ! Et oui, on a trouvé un ptit resto suisse qui propose quelques délices hyper-caloriques mais aux combien bons pour le moral ! Une raclette donc, avec un super fromage, mais sans charcuterie... On ne peut pas tout avoir !!!
Et comme cadeau pour marquer le coup ? On a dessiné sur ordi un logo qu'on a fait brodé dans une boutique et hop : cousu sur la polaire pour se la pêter ! Vu le nombre de personnes qui nous ont demandé où on l'avait trouvé on se demande comment ça se fait qu'il n'était pas en vente en ville. Quoi que, vous trouverez peut-être le notre à la vente dans les rues de La Paz !
Pour l'anecdote: sur notre groupe de 6 personnes nous avons tous réussi l'ascension! Nous avons rencontré à La Paz un groupe de 12 personnes qui l'ont tenté quelques jours après: seulement 2 ont atteint le sommet... Pas si facile que ça au final!