Capitale la plus haute du monde
Une ville en pente. Son centre se trouve à 3600m d'altitude, et le quartier d'el Alto, perché sur l'altiplano, culmine à 4000m ! C'est d'ailleurs sur el Alto que se trouve l'aéroport de la ville. Et pour les personnes qui sortent de l'avion : point d'acclimatation ! On a rarement vu des personnes courir en sortant de l'avion, ou alors pas longtemps.
Le trajet entre Sucre et La Paz laissera un petit goût pimenté à Adèle ! Il faut dire que le trajet n'a pas été de tout repos, surtout pour elle. Car moi, après avoir avalé deux beignets et visionné un film dans le bus (chose assez rare finalement sur ce voyage), j'ai vissé les boules « qui est-ce » dans les oreilles et installé mon masque de nuit (Alex petite dédiasse!) : c'est parti pour un gros dodo jusqu'à La Paz!
Pour Adèle ça a été un peu différent... De ce qu'elle m'a raconté (car oui j'ai vraiment bien dormi) : une tourista lui a tenu compagnie toute la nuit ! On avait un peu anticipé le problème : on avait choisi un bus avec des toilettes. Sauf que lorsqu'Adèle a demandé à aller aux toilettes on lui a refusé l'entrée : c'est juste pour la petite commission ! Mais quand vous avez des écoulements de ventre, difficile de jouer la montre... C'est là qu'elle a repensé à l'histoire de notre ami Simon il y a 9 ans dans le Salar d'Uyuni, bloqué 3h dans le véhicule avec une tourista, et dont le visage a affiché des couleurs qui sont encore aujourd'hui inexistantes sur le nuancier de peinture Seigneurie !
Heureusement pour Adèle : notre bus avait un problème de radiateur (les bus Boliviens étant reconnu mondialement pour leur fiabilité). Anecdote : oui, pour refaire le niveau on a vu des mecs en pleine nuit aller marcher 30mn A/R pour remplir des bouteilles d'eau à la rivière... Enfin: Adèle les a vu car moi je dormais paisiblement!
En harcèlent le chauffeur et grâce aux nombreux arrêts du camion, Adèle a pu faire ses nombreux « arrêt toilette », malheureusement tout ça a laissé des traces (au propre comme au figuré)...
Bref : on a pas vécu le même voyage et elle était plus que ravi de pouvoir se poser dans une chambre une fois arrivé à La Paz, même s'il devait faire 10°C dans la chambre.
Je reviendrai juste sur une petite tourista qui m'a frappé à Sucre. Comme en Birmanie pas de mal de bide mais le besoin d'aller aux toilettes. Même traitement : Smecta + Antibio. Même effet : Gros dodo (16h d'affilé quand même : appelez moi rondoudou) et puis plus rien ! Pas comme Alex à Potosi il y a huit ans qui voyait des éléphants roses (il voyageait avec Simon : des vacances qu'ils n'ont pas oublié!) !
La ville n'a pas le même charme que Sucre, mais c'est quand même sympa de s'y promener. Il y a de beaux bâtiments, de supers panoramas... Il y a surtout plein d'activités alentours (ballades, alpinisme, vélo de descente...)!
Bon, le ministère du travail garde quelques séquelles de la dernière grève... Comme quoi il n'y a pas qu'en France que ça arrive. N'empêche ça donne un petit côté artistique a ce bâtiment si austère!
Pour se déplacer dans cette ville toute en hauteur : on a pris les œufs ! Non, pas ceux mimosa : le téléphérique ! D'ailleurs ça fait bizarre de monter dedans sans ses skis !
Le trajet entre Sucre et La Paz laissera un petit goût pimenté à Adèle ! Il faut dire que le trajet n'a pas été de tout repos, surtout pour elle. Car moi, après avoir avalé deux beignets et visionné un film dans le bus (chose assez rare finalement sur ce voyage), j'ai vissé les boules « qui est-ce » dans les oreilles et installé mon masque de nuit (Alex petite dédiasse!) : c'est parti pour un gros dodo jusqu'à La Paz!
Pour Adèle ça a été un peu différent... De ce qu'elle m'a raconté (car oui j'ai vraiment bien dormi) : une tourista lui a tenu compagnie toute la nuit ! On avait un peu anticipé le problème : on avait choisi un bus avec des toilettes. Sauf que lorsqu'Adèle a demandé à aller aux toilettes on lui a refusé l'entrée : c'est juste pour la petite commission ! Mais quand vous avez des écoulements de ventre, difficile de jouer la montre... C'est là qu'elle a repensé à l'histoire de notre ami Simon il y a 9 ans dans le Salar d'Uyuni, bloqué 3h dans le véhicule avec une tourista, et dont le visage a affiché des couleurs qui sont encore aujourd'hui inexistantes sur le nuancier de peinture Seigneurie !
Heureusement pour Adèle : notre bus avait un problème de radiateur (les bus Boliviens étant reconnu mondialement pour leur fiabilité). Anecdote : oui, pour refaire le niveau on a vu des mecs en pleine nuit aller marcher 30mn A/R pour remplir des bouteilles d'eau à la rivière... Enfin: Adèle les a vu car moi je dormais paisiblement!
En harcèlent le chauffeur et grâce aux nombreux arrêts du camion, Adèle a pu faire ses nombreux « arrêt toilette », malheureusement tout ça a laissé des traces (au propre comme au figuré)...
Bref : on a pas vécu le même voyage et elle était plus que ravi de pouvoir se poser dans une chambre une fois arrivé à La Paz, même s'il devait faire 10°C dans la chambre.
Je reviendrai juste sur une petite tourista qui m'a frappé à Sucre. Comme en Birmanie pas de mal de bide mais le besoin d'aller aux toilettes. Même traitement : Smecta + Antibio. Même effet : Gros dodo (16h d'affilé quand même : appelez moi rondoudou) et puis plus rien ! Pas comme Alex à Potosi il y a huit ans qui voyait des éléphants roses (il voyageait avec Simon : des vacances qu'ils n'ont pas oublié!) !
La ville n'a pas le même charme que Sucre, mais c'est quand même sympa de s'y promener. Il y a de beaux bâtiments, de supers panoramas... Il y a surtout plein d'activités alentours (ballades, alpinisme, vélo de descente...)!
Bon, le ministère du travail garde quelques séquelles de la dernière grève... Comme quoi il n'y a pas qu'en France que ça arrive. N'empêche ça donne un petit côté artistique a ce bâtiment si austère!
Pour se déplacer dans cette ville toute en hauteur : on a pris les œufs ! Non, pas ceux mimosa : le téléphérique ! D'ailleurs ça fait bizarre de monter dedans sans ses skis !
On a comme d'hab arpenté les marchés.
- Le marché central : un vrai labyrinthe sur plusieurs étages, un plaisir de s'y perdre, un régal de tout goûter ! Tout ? Non, on a pas réussi, mais c'est pas faute d'avoir essayé ! Du maïs, du cochon, du fromage, du quinoa (en solide, en liquide), de la salade de fruit...
- Le marché aux souvenirs (en fait les rues touristiques de La Paz) : des pulls avec des lamas en veux-tu en voilà !
- Le marché aux sorcières ! Oui oui, vous avez bien lu : aux sorcières ! Pourquoi ? Suffit de regarder leurs boutiques : des amulettes, des statuettes... et surtout : des fœtus de lamas ! Il semble que c'est une tradition porte bonheur lorsqu'on a une nouvelle maison : ce n'est pas la pendaison de crémaillère mais l'enterrement d'un fœtus de lama !
- Le marché à El Alto : le plus grand marché d'Amérique du sud ! Attention aux pickpoket ! De toute façon si vous vous faites voler quelque chose il vous suffira de revenir quelques jours plus tard pour essayer de le retrouver à la vente sur le bord de la route.
Si si : c'est arrivé à des gens qu'on a rencontré ! Ils sont partis se promener au marché pour acheter un téléphone (ils s'étaient fait voler le leur quelques jours plus tôt). Ils sont finalement tombés nez à pied avec l'appareil photo d'une copine à eux ! Comment ils l'ont su ? 10 photos restantes sur la mémoire interne de l'appareil ! Après d'âpres négociations avec le vendeur qui était prêt à le leur rendre pour 200€ quand même (faut pas déconner: bizness is bizness!), ils sont finalement repartis avec l'appareil gratis!
Ironie du sort ? Ils se sont fait voler leur porte feuille au niveau du téléphérique...
- Le marché central : un vrai labyrinthe sur plusieurs étages, un plaisir de s'y perdre, un régal de tout goûter ! Tout ? Non, on a pas réussi, mais c'est pas faute d'avoir essayé ! Du maïs, du cochon, du fromage, du quinoa (en solide, en liquide), de la salade de fruit...
- Le marché aux souvenirs (en fait les rues touristiques de La Paz) : des pulls avec des lamas en veux-tu en voilà !
- Le marché aux sorcières ! Oui oui, vous avez bien lu : aux sorcières ! Pourquoi ? Suffit de regarder leurs boutiques : des amulettes, des statuettes... et surtout : des fœtus de lamas ! Il semble que c'est une tradition porte bonheur lorsqu'on a une nouvelle maison : ce n'est pas la pendaison de crémaillère mais l'enterrement d'un fœtus de lama !
- Le marché à El Alto : le plus grand marché d'Amérique du sud ! Attention aux pickpoket ! De toute façon si vous vous faites voler quelque chose il vous suffira de revenir quelques jours plus tard pour essayer de le retrouver à la vente sur le bord de la route.
Si si : c'est arrivé à des gens qu'on a rencontré ! Ils sont partis se promener au marché pour acheter un téléphone (ils s'étaient fait voler le leur quelques jours plus tôt). Ils sont finalement tombés nez à pied avec l'appareil photo d'une copine à eux ! Comment ils l'ont su ? 10 photos restantes sur la mémoire interne de l'appareil ! Après d'âpres négociations avec le vendeur qui était prêt à le leur rendre pour 200€ quand même (faut pas déconner: bizness is bizness!), ils sont finalement repartis avec l'appareil gratis!
Ironie du sort ? Ils se sont fait voler leur porte feuille au niveau du téléphérique...
La ville est entourée de sommets mythiques (en tout cas pour les boliviens) : on peut voir notamment l'Illimani (6438m) qui semble veiller sur la ville. Et de l'autre côté, un peu plus loin : le Huayna Potosi (6088m). C'est d'ailleurs ce sommet, un des mythiques 6000m, auquel nous nous sommes attaqué quelques jours plus tard (sur les recommandations précieuses de Jérôme & Malo).
Mais ça, c'est dans le prochain épisode ! D'abord, il faut bien s'acclimater, se reposer... et s'équiper !
Mais ça, c'est dans le prochain épisode ! D'abord, il faut bien s'acclimater, se reposer... et s'équiper !