Dans les rues de La Paz on est tombé sur une boutique qui propose des vestes en cuir sur mesure. On s'est dit que ce serait un beau souvenir à ramener et plus facile à reporter en France qu'un poncho (Bien qu'un poncho aurait été plus multifonction car on aurait pu l'enfiler pour aller jouer du pipeau avec les péruviens sur toutes les places de France en attendant de retrouver un boulot!)
On entre dans la boutique, la femme est très sympathique et nous fait essayer différents modèles pour voir les coupes qui nous plaisent, les couleurs... Après une heure de discussion on se met d'accord et elle note dans son carnet nos mesures (85A pour moi, j'ai autant de forme qu'une planche à repasser!) et les détails de notre commande :
On se pointe donc deux jours plus tard, et c'est son fils qui nous accueille. Il nous montre les 2 vestes, on les essaie : Elles sont taillées pile-poile, belle coupe !
Par contre sur le devant de la veste d'Adèle : une imperfection dans le cuir, un pli qui la traverse de part en part, inratable comme le nez au milieu de la figure. Mais alors le nez de Cyrano là ! Le mec nous fait croire qu'en repassant ça va partir. On le met au défi de le faire devant nous. Il sort son fer, mouille un chiffon et repasse pendant une bonne demi-heure : rien (à part qu'il humidifie aussi le chiffon de sa transpiration...).
Pour ma veste je demande juste pour me rassurer de quel cuir elle est (leçon d'Afrique : toujours poser une question ouverte du type : « c'est par ou ? », plutôt que fermée du type « c'est par là ? »). Et tout sourire il me répond : de vache ! J'ai failli devenir chèvre : c'est un vrai âne ce type !
Je lui fait ouvrir le carnet pour qu'il regarde le détail de la commande et il ne sait plus quoi dire...
Comme ma veste est quand même bien taillée je lui demande d'appliquer le prix pour du cuir de vache (30% moins cher quand même) : il refuse !
Je commence à monter sur mes grands chevaux (ça fait beaucoup d'animaux tout ça vous trouvez pas?) et c'est fou à quel point on devient bilingue quand on s'énerve ! Il me passe sa mère au téléphone qui est beaucoup moins sympas que la veille et qui nous traite d'andouille. Une vraie peau de vache celle là!
Après une discussion plus qu'animé on trouve un terrain d'entente avec le fiston : il garde ses deux vestes en cuir et nous rend l'acompte.
Morale de l'histoire : il ne faut pas vendre la peau du guanaco avant de l'avoir sur le dos !
(On pourra aussi dire que c'est une anecdote qui a du chien !)
Pour finir quand même sur une bonne note : quelques jours plus tard en me promenant dans les rues j'ai trouvé une petite veste, en cuir de chèvre certes, mais bien à mon goût et taillée quasi sur mesure ! En plus à un prix 4 fois moins cher que l'autre ! What else ?
On entre dans la boutique, la femme est très sympathique et nous fait essayer différents modèles pour voir les coupes qui nous plaisent, les couleurs... Après une heure de discussion on se met d'accord et elle note dans son carnet nos mesures (85A pour moi, j'ai autant de forme qu'une planche à repasser!) et les détails de notre commande :
- Pour Adèle une veste beige claire avec du tissu Bolivien sur les poches et les poignées
- Pour moi : une veste marron clair, en peau de lama parce que ça claque quand même de dire qu'on a une veste en peau de Lama ! Mais c'est quand même plus cher qu'un autre cuir...
On se pointe donc deux jours plus tard, et c'est son fils qui nous accueille. Il nous montre les 2 vestes, on les essaie : Elles sont taillées pile-poile, belle coupe !
Par contre sur le devant de la veste d'Adèle : une imperfection dans le cuir, un pli qui la traverse de part en part, inratable comme le nez au milieu de la figure. Mais alors le nez de Cyrano là ! Le mec nous fait croire qu'en repassant ça va partir. On le met au défi de le faire devant nous. Il sort son fer, mouille un chiffon et repasse pendant une bonne demi-heure : rien (à part qu'il humidifie aussi le chiffon de sa transpiration...).
Pour ma veste je demande juste pour me rassurer de quel cuir elle est (leçon d'Afrique : toujours poser une question ouverte du type : « c'est par ou ? », plutôt que fermée du type « c'est par là ? »). Et tout sourire il me répond : de vache ! J'ai failli devenir chèvre : c'est un vrai âne ce type !
Je lui fait ouvrir le carnet pour qu'il regarde le détail de la commande et il ne sait plus quoi dire...
Comme ma veste est quand même bien taillée je lui demande d'appliquer le prix pour du cuir de vache (30% moins cher quand même) : il refuse !
Je commence à monter sur mes grands chevaux (ça fait beaucoup d'animaux tout ça vous trouvez pas?) et c'est fou à quel point on devient bilingue quand on s'énerve ! Il me passe sa mère au téléphone qui est beaucoup moins sympas que la veille et qui nous traite d'andouille. Une vraie peau de vache celle là!
Après une discussion plus qu'animé on trouve un terrain d'entente avec le fiston : il garde ses deux vestes en cuir et nous rend l'acompte.
Morale de l'histoire : il ne faut pas vendre la peau du guanaco avant de l'avoir sur le dos !
(On pourra aussi dire que c'est une anecdote qui a du chien !)
Pour finir quand même sur une bonne note : quelques jours plus tard en me promenant dans les rues j'ai trouvé une petite veste, en cuir de chèvre certes, mais bien à mon goût et taillée quasi sur mesure ! En plus à un prix 4 fois moins cher que l'autre ! What else ?