La section Jiankou
A mon avis c'est pas pour rien si ça rime avec "casse cou"! Quand on s'est renseigné on a trouvé les commentaires suivants: "l'une des plus belles parties du mur près de Beijing, pas encore rénové, pas beaucoup de monde, des paysages à couper le souffle..." Mais il était aussi mentionné: "attention à certaines sections, pierres qui roulent (elles ont pas du amasser beaucoup de mousses celles-là), vertige..." Et c'est vrai que les noms de certaines sections sont assez évocateurs:
- Les marches vers le paradis (ça a plutôt était vers l'enfer pour nous...)
- L'aigle volant faisant face au ciel
- Les 38 grandes marches (avec une pente de 80° peut-on encore appeler ça une pente...)
N'ayons pas peur de le dire, on a fait dans notre culotte! On a préféré contourner certaines sections, ce qui a impliqué de marcher à travers une forêt avec une pente d'au moins 50°, mais heureusement il y avait des branches pour nous aider.
On a quand même du faire demi-tour sur la muraille à un moment quand le vertige nous à tétaniser. Ames sensibles s'abstenir!
Cependant on a eu droit au plus beau spot de camping de notre vie: perché sur le "Beijing Knot", à côté du vide mais qui surplombe toute la vallée. Et pour couronner le tout coucher et lever de soleil magiques.
Ce qu'on a pas trop compris: Il est marqué qu'il est interdit d'aller sur la muraille, mais l'agence du parc nous a fait payer l'entrée pour aller dessus... Il est interdit d'y dormir mais sur cette section on a pas croisé un garde! On a aussi eu droit à la blague d'un chinois qui avait installé son échelle pour monter sur un passage spécifique du mur et qui faisait bien sur payer le passage... Ils sont fort ces chinois! Ca me rappelle une anecdote qu'une chinoise nous a raconté: "ici on a pas vraiment de dieu, notre religion c'est l'argent"! Tout est dit.
Pour aller sur cette section du mur on a opté pour la version low cost: bus de ville (http://www.wildgreatwall.com/getting-to-jiankou-from-beijing/). Aucun problème. Pour le retour on a loupé le bus de quelques minutes, pas de bol... On a essayé le stop et ça s'est transformé en gros coup de bol cette fois: un couple de chinois nous a pris, sans nous faire payer la course et en plus ils nous ont invité à déjeuner dans un resto plutôt classe! Comme quoi, le hasard fait bien les choses!
Pour finir, rappelons que c'est le très cher empereur Qin, le même que celui des Terracotta, qui a lancé cette idée de grande muraille. Vu les endroits où passe la muraille, il y a du avoir quelques milliers de mort durant la construction... Il a pas du beaucoup être aimé cet empereur...
- Les marches vers le paradis (ça a plutôt était vers l'enfer pour nous...)
- L'aigle volant faisant face au ciel
- Les 38 grandes marches (avec une pente de 80° peut-on encore appeler ça une pente...)
N'ayons pas peur de le dire, on a fait dans notre culotte! On a préféré contourner certaines sections, ce qui a impliqué de marcher à travers une forêt avec une pente d'au moins 50°, mais heureusement il y avait des branches pour nous aider.
On a quand même du faire demi-tour sur la muraille à un moment quand le vertige nous à tétaniser. Ames sensibles s'abstenir!
Cependant on a eu droit au plus beau spot de camping de notre vie: perché sur le "Beijing Knot", à côté du vide mais qui surplombe toute la vallée. Et pour couronner le tout coucher et lever de soleil magiques.
Ce qu'on a pas trop compris: Il est marqué qu'il est interdit d'aller sur la muraille, mais l'agence du parc nous a fait payer l'entrée pour aller dessus... Il est interdit d'y dormir mais sur cette section on a pas croisé un garde! On a aussi eu droit à la blague d'un chinois qui avait installé son échelle pour monter sur un passage spécifique du mur et qui faisait bien sur payer le passage... Ils sont fort ces chinois! Ca me rappelle une anecdote qu'une chinoise nous a raconté: "ici on a pas vraiment de dieu, notre religion c'est l'argent"! Tout est dit.
Pour aller sur cette section du mur on a opté pour la version low cost: bus de ville (http://www.wildgreatwall.com/getting-to-jiankou-from-beijing/). Aucun problème. Pour le retour on a loupé le bus de quelques minutes, pas de bol... On a essayé le stop et ça s'est transformé en gros coup de bol cette fois: un couple de chinois nous a pris, sans nous faire payer la course et en plus ils nous ont invité à déjeuner dans un resto plutôt classe! Comme quoi, le hasard fait bien les choses!
Pour finir, rappelons que c'est le très cher empereur Qin, le même que celui des Terracotta, qui a lancé cette idée de grande muraille. Vu les endroits où passe la muraille, il y a du avoir quelques milliers de mort durant la construction... Il a pas du beaucoup être aimé cet empereur...
Allez cadeau, ptite vidéo en prime!