Autours de Nong Khiaw
On s'est rendu dans le village de Nong Khiaw à 4/5 heures de bus au nord est de Luang Prabang avec l'intention de descendre la rivière jusqu'à celle-ci.
Les paysages sont splendides et méritent de s'y arrêter quelques jours pour se promener dans les environs ou juste profiter d'un petit bungalow avec vue sur la rivière !
On a loué une moto une journée pour aller découvrir l'arrière pays ; on a rencontré des enfants qui revenaient de la pêche avec des masques (comme le premier que j'ai eu enfant, celui avec une grosse vitre!) et des harpons maison. Et vous savez quoi : ils avaient chopés des petits poissons !
On a aussi vu deux jeunes chasseurs avec des fusils maison ; j'ai pas voulu essayer de peur que leur pétoire me pette à la gueule...
Les paysages sont splendides et méritent de s'y arrêter quelques jours pour se promener dans les environs ou juste profiter d'un petit bungalow avec vue sur la rivière !
On a loué une moto une journée pour aller découvrir l'arrière pays ; on a rencontré des enfants qui revenaient de la pêche avec des masques (comme le premier que j'ai eu enfant, celui avec une grosse vitre!) et des harpons maison. Et vous savez quoi : ils avaient chopés des petits poissons !
On a aussi vu deux jeunes chasseurs avec des fusils maison ; j'ai pas voulu essayer de peur que leur pétoire me pette à la gueule...
3 jours de Kayak entre Nong Kiaw et Luang Prabang
Plusieurs compagnies proposent de descendre la rivière principale (Nam Ou) mais depuis la construction du barrage plus bas dans la vallée il n'y a quasiment plus de rapide. On a opté pour une autre compagnie qui proposait de partir sur une rivière parallèle (Outdoor Advendure) et de faire deux nuits chez les locaux : programme alléchant.
Après avoir ramé pour trouver au moins un compagnon de route pour nous accompagner (et oui, plus on est mois c'est cher), on a pu s'engager dans ces trois jours d'aventure !
Après une bonne heure de camionette, où Adèle était ensardinée dans la cabine avec 3 autres personnes et moi dans la benne sur une chaise plastique d'enfant (donc avec les pieds qui plient à chaque virage) entre les kayak, on arrive au lieu de mise à l'eau : un petit village où les habitants ont commencés à arriver de partout pour nous regarder, étonné face à nos embarcations ; au moins on ne nous aura pas menti sur le fait qu'ils n'ont pas l'habitude des touristes !
Comme souvent, notre guide a un nom... dont on se rappelle ! Notre équipe était donc composée de :
Après la première heure à pagayer, on s'est quand même demandé qui avait eu cette brillante idée : nos bras commençaient déjà à tirer ! Mais on a pris le coup et on a pas (trop) souffert. Ah si : des crampes au fesses ! C'est que c'est dur un kayak en plastique ; Faudra qu'ils pensent à les faire en mousse !
Au premier repas on a eu droit à la spécialité du pays : le sticky rice. Et c'est vraiment délicieux ! Heureusement d'ailleurs car on en a finalement eu à tous les repas pendant ces trois jours : petit dej, dej, diner et même apéro !
L'accompagnement était du poisson, de la viande ou des œuf et surtout des breds, ce qui nous a rappelé l'ile de la Réunion.
Arrivé au premier village : tous les habitants viennent nous accueillir avec de grands sourires et beaucoup de curiosité : deux blondes et un barbu ça court pas les rues ici !
On a été invité à « prendre l'apéro » chez un habitant (avec bières et sticky rice) puis on est allé dans la maison du chef de village pour la nuit, ou une vingtaine de personnes sont venu nous escorter. Le patron était tellement ravi de nous accueillir qu'il a sorti le champagne local ! C'est une jarre ou fermente du sticky rice (oui, encre...) et qui est recouvert de paille. On ajoute de l'eau (qui vient de la rivière bien sur), on insère des grandes pailles en paille jusqu'au fond et on déguste ! C'était excellent : sucré, pas trop fort en goût, ni en alcool. Et quand ça manque de jus, on rajoute un peu d'eau de rivière !
Toutes les personnes présentent ont eu droit à la dégustation, 2 par 2. Comme j'étais barbu j'ai eu l'honneur d'ouvrir la dégustation avec le patron !
Faut avouer qu'on était pas trop rassuré à boire cette mixture mais pas de problème d'estomac à déclarer. Peut-être grâce au sticky rice justement ;-)
Dans ces petits villages reculés point de desserte électrique. Place à l'ingéniosité : ils ont construit des systèmes de dynamo: une hélice qui, attaché à une jante de vélo, entraine un moteur électrique ! EDF n'a qu'à bien se tenir !
Deuxième jour de kayak et journée de deuil : j'ai réussi à perdre notre Gopro dans la rivière... Snif... Mal attaché sur le kayak, on s'est retourné dans un rapide et un cailloux qui passait par là est venu heurter le kayak (quel salop ce cailloux, en posé en plein milieu du rapide), l'a fait se décrocher... Qu'est-ce qu'on peut se sentir con quand ça arrive... Essayons de relativiser : j'avais sauvegardé les dernières photos et vidéos juste avant l'expédition.
Deuxième nuit chez l'habitant : toujours beaucoup de monde pour nous accueillir, surtout des enfants. Pendant qu'Adèle prenait des photos de toute la marmaille, j'ai eu droit à un cours de pêche à l'épervier ; Je m'en suis pas trop mal sorti sur le lancé, mais pas de poisson dans le filet... Tant pis, on est allé en acheter un à la superette du coin pour le diner et c'est Adèle et moi qui avons eu l'honneur de le préparer : vidé puis fourré aux herbes, citron, citronnelle, piment et cuit sur la baise : ils restait plus que les arrêtes après le repas !
Le dernier jour on a croisé des éléphants qui traversaient la rivière en tirant des rondins de bois : assez impressionnant de puissance ces bestioles !
On a pas pagayé jusqu'à Luang Prabang, il nous aurait fallu un bon jour de plus. On a donc fini le trajet à bord d'un mini van.
C'était une chouette expérience qu'on conseil vivement, même si c'est pas donné (de l'ordre de 120/140$ par personne). Un conseil ? Attachez bien votre appareil photo si vous y allez !
Après avoir ramé pour trouver au moins un compagnon de route pour nous accompagner (et oui, plus on est mois c'est cher), on a pu s'engager dans ces trois jours d'aventure !
Après une bonne heure de camionette, où Adèle était ensardinée dans la cabine avec 3 autres personnes et moi dans la benne sur une chaise plastique d'enfant (donc avec les pieds qui plient à chaque virage) entre les kayak, on arrive au lieu de mise à l'eau : un petit village où les habitants ont commencés à arriver de partout pour nous regarder, étonné face à nos embarcations ; au moins on ne nous aura pas menti sur le fait qu'ils n'ont pas l'habitude des touristes !
Comme souvent, notre guide a un nom... dont on se rappelle ! Notre équipe était donc composée de :
- Cheetah (le guide, et c'est son vrai nom)
- J'Anne
- Tomarzan
- Dedel
Après la première heure à pagayer, on s'est quand même demandé qui avait eu cette brillante idée : nos bras commençaient déjà à tirer ! Mais on a pris le coup et on a pas (trop) souffert. Ah si : des crampes au fesses ! C'est que c'est dur un kayak en plastique ; Faudra qu'ils pensent à les faire en mousse !
Au premier repas on a eu droit à la spécialité du pays : le sticky rice. Et c'est vraiment délicieux ! Heureusement d'ailleurs car on en a finalement eu à tous les repas pendant ces trois jours : petit dej, dej, diner et même apéro !
L'accompagnement était du poisson, de la viande ou des œuf et surtout des breds, ce qui nous a rappelé l'ile de la Réunion.
Arrivé au premier village : tous les habitants viennent nous accueillir avec de grands sourires et beaucoup de curiosité : deux blondes et un barbu ça court pas les rues ici !
On a été invité à « prendre l'apéro » chez un habitant (avec bières et sticky rice) puis on est allé dans la maison du chef de village pour la nuit, ou une vingtaine de personnes sont venu nous escorter. Le patron était tellement ravi de nous accueillir qu'il a sorti le champagne local ! C'est une jarre ou fermente du sticky rice (oui, encre...) et qui est recouvert de paille. On ajoute de l'eau (qui vient de la rivière bien sur), on insère des grandes pailles en paille jusqu'au fond et on déguste ! C'était excellent : sucré, pas trop fort en goût, ni en alcool. Et quand ça manque de jus, on rajoute un peu d'eau de rivière !
Toutes les personnes présentent ont eu droit à la dégustation, 2 par 2. Comme j'étais barbu j'ai eu l'honneur d'ouvrir la dégustation avec le patron !
Faut avouer qu'on était pas trop rassuré à boire cette mixture mais pas de problème d'estomac à déclarer. Peut-être grâce au sticky rice justement ;-)
Dans ces petits villages reculés point de desserte électrique. Place à l'ingéniosité : ils ont construit des systèmes de dynamo: une hélice qui, attaché à une jante de vélo, entraine un moteur électrique ! EDF n'a qu'à bien se tenir !
Deuxième jour de kayak et journée de deuil : j'ai réussi à perdre notre Gopro dans la rivière... Snif... Mal attaché sur le kayak, on s'est retourné dans un rapide et un cailloux qui passait par là est venu heurter le kayak (quel salop ce cailloux, en posé en plein milieu du rapide), l'a fait se décrocher... Qu'est-ce qu'on peut se sentir con quand ça arrive... Essayons de relativiser : j'avais sauvegardé les dernières photos et vidéos juste avant l'expédition.
Deuxième nuit chez l'habitant : toujours beaucoup de monde pour nous accueillir, surtout des enfants. Pendant qu'Adèle prenait des photos de toute la marmaille, j'ai eu droit à un cours de pêche à l'épervier ; Je m'en suis pas trop mal sorti sur le lancé, mais pas de poisson dans le filet... Tant pis, on est allé en acheter un à la superette du coin pour le diner et c'est Adèle et moi qui avons eu l'honneur de le préparer : vidé puis fourré aux herbes, citron, citronnelle, piment et cuit sur la baise : ils restait plus que les arrêtes après le repas !
Le dernier jour on a croisé des éléphants qui traversaient la rivière en tirant des rondins de bois : assez impressionnant de puissance ces bestioles !
On a pas pagayé jusqu'à Luang Prabang, il nous aurait fallu un bon jour de plus. On a donc fini le trajet à bord d'un mini van.
C'était une chouette expérience qu'on conseil vivement, même si c'est pas donné (de l'ordre de 120/140$ par personne). Un conseil ? Attachez bien votre appareil photo si vous y allez !
Fini la Kayak, on change de monture et en selle Simone!